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L'escalade verbale USA/Corée du Nord : la Chine s’alarme

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un bombardier B-1B américain a survolé la Corée du Nord, samedi 24 septembre 2017. ©ARCHIVES/AFP

La Chine met en garde contre la violente escalade verbale entre les États-Unis et la Corée du Nord et les déclarations menaçantes proférées par les autorités des deux pays.

L'escalade verbale entre Washington et Pyongyang a connu une nouvelle étape, suite à une « guerre déclarée » ce week-end de Trump, comme le prétendent les autorités nord-coréennes.

Réagissant à cette situation, l’ambassadeur de Chine auprès de l’ONU, Liu Jieyi, a mis en garde les autorités des deux pays contre les échanges de menace.

« L’escalade verbale entre la Corée du Nord et les États-Unis est extrêmement dangereuse », a déclaré l’ambassadeur en réaction aux propos tenus par le chef de la diplomatie nord-coréenne, Ri Yong Ho, qui a affirmé lundi 25 septembre à des journalistes à New York que le président américain Donald Trump avait déclaré la guerre à son pays.  

L’ambassadeur chinois à l’ONU a réitéré que « la négociation est la seule solution » et appelle les acteurs à entrer dans le dialogue.

L'ambassadeur chinois auprès du Conseil de sécurité, Liu Jieyi, le 11 septembre 2017, à New York au siège de l'ONU. ©AFP

« Le monde entier devra se souvenir clairement que ce sont les États-Unis qui ont été les premiers à déclarer la guerre à notre pays », a déclaré le chef de la diplomatie nord-coréenne devant des journalistes à New York. « Puisque les États-Unis ont déclaré la guerre à notre pays, nous avons le droit de prendre des mesures de riposte, y compris le droit d'abattre les bombardiers stratégiques américains même s'ils ne sont pas dans l'espace aérien de notre pays », a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie nord-coréenne, Ri Yong Ho, à la 72e session de l'Assemblée générale de l'Onu.

Lors de sa première intervention à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, le président américain a menacé de « détruire totalement » la Corée du Nord s'il attaquait les États-Unis: des menaces proférées d’une violence rare à la tribune d'une institution internationale, acteur de la paix et de la sécurité dans le monde.

En réponse à Ri Yong Ho, la porte-parole de la Maison Blanche, Sarah Sanders, a déclaré que Washington n’a pas déclaré la guerre à la Corée du Nord avant de qualifier d’ « absurde » une telle accusation.

 « Les États-Unis ne cherchent pas à renverser le régime nord-coréen », a-t-elle ajouté.

Sarah Huckabee-Sanders, la porte-parole de la Maison blanche.

Selon une dépêche fournie par l’agence de presse sud-coréenne Yonhab, Pyongyang vient de déployer ses chasseurs-bombardiers dans l’est de son territoire.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV